Ҩ moi j'suis amoureux de paname.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 CONTEXTE Ҩ sans lui, tu ne vas nulle part.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Lily Lacroix

Lily Lacroix
BUTTERFLY FLY AWAY« feel, felt, felt. »

☇ MESSAGES : 723
☇ ARRIVEE : 13/10/2011
☇ CREDITS : Hazza. (vava) and tumblr (signature).
☇CELEBRITE : dianna PERFECTION agron.
☇ PSEUDO : emotional bullshit.


∆ JUSTE UNE MISE AU POINT
☇ AGE: vingt deux ans.
☇ CARNET D'ADRESSE:
CONTEXTE Ҩ sans lui, tu ne vas nulle part. Empty
MessageSujet: CONTEXTE Ҩ sans lui, tu ne vas nulle part. CONTEXTE Ҩ sans lui, tu ne vas nulle part. EmptyJeu 9 Fév - 15:20

CONTEXTE Ҩ sans lui, tu ne vas nulle part. Tumblr_lotbmyZK6C1qz90igo1_500



Paris le jour, Paris la nuit, sous soleil ou sous la pluie, Paris sera toujours... Paris !

Citation :
Tu as toujours pensé que Paris était la plus belle ville du monde, qu'il fallait l'avoir visité pour comprendre à quel point elle est sublime. Pourtant, quand tu te lèves pour aller au boulot, le fait de voir la Tour Eiffel de ton minuscule appartement ne te donne pas le sourire. Au contraire, tu en veux à tous ces films qui rendent Paris enivrante. Tu en veux à tous ces touristes qui la fantasment. Toi, tu ne lui trouves rien d'extraordinaire. Tu sais que des milliers de gens pensent comme toi, tu sais que Paris n'est pas merveilleuse, qu'elle n'est qu'une ville parmi tant d'autres. Toi, tu n'es qu'un parisien parmi ces milliers de gens, tu tentes de trouver ta place au milieu de cette palette d'individus. S'il y a bien une chose que tu accordes à Paris, c'est sa diversité. Tu ouvres tes rideaux, tu regardes l'éboueur ramasser les poubelles, la mère et ses cinq enfants traverser la route, le SDF caresser son chien en discutant avec la jeune roumaine du première étage,... Ce n'est pas la Tour Eiffel qui te fait sourire, ce sont les parisiens.

« Tu ne devineras jamais qui j'ai croisé devant le Moulin Rouge ! » Bérénice, les coudes sur les hanches, regardait Martin d'un air légèrement vantard qui lui donnait l'impression de dire : « Tu vas voir, ça va t'épater, gars ». Martin haussa les épaules et continua de fumer sa clope sans prêter attention à son amie. Celle-ci s'impatienta, tandis que les passants allaient et venaient autour d'eux. « Laurent Ruquier ! » dit-elle en sautillant sur elle-même. Martin, parisien pure souche, hocha un sourcil, totalement intrigué par l'attitude de Bérénice, nouvelle arrivante, qui s'extasiait devant tout, et surtout rien. « Tu croises Laurent Ruquier et tu mouilles ta petite culotte ? Qu'est-ce que ça va être quand tu croiseras Johnny Depp ? » Bérénice s'arrêta de sautiller et se figea légèrement à l'idée de croiser réellement Johnny Depp. Elle ouvrit les yeux le plus grand qu'elle put, tandis que Martin écrase sa clope du bout du pied. « Il va falloir que tu t'y fasses, à ta nouvelle vie. Paris, c'est pas ton petit coin de verdure au fin fond du Nord-Pas-De-Calais. »
______________________
« Maman, on n'a pas besoin de nouvelles chaussures, t'inquiètes ! C'est Mélissa qui en fait toute une histoire, mais garde plutôt ton argent pour payer internet. (...) Tu sais bien que si on a plus de téléphone, mademoiselle va péter un câble. » Johanna lança un regard à sa petite sœur pendue à son portable en soupirant. Mélissa n'avait pas conscience de la situation, qui devenait de plus en plus critique chaque mois. Leur mère trimait pour deux, pour sauver sa famille au bord du gouffre. Elle cumulait trois boulots dans la semaine, sans pour autant arriver à un seuil de vie normal. Même si Johanna en souffrait, elle ne montrait rien, elle gardait la tête haute, tentant de réconforter sa mère. « Tu devrais arrêter de céder à ses caprices. Elle a quinze et elle se comporte comme une diva. (...) Toutes ses copines s'habillent en Prada, mais tu sais, Paris c'est pas le paradis pour tout le monde, elle doit comprendre ça. » Sa mère lui déposa un baiser sur le front et rangea son porte-monnaie au fin fond de son sac.
_______________________
« Tu sais, j'aurais jamais cru dire ça, mais je me plais à Paris. » Sa meilleure amie poussa un cri à l'autre bout du téléphone. Caroline, bretonne d'origine, avait déménagé à Paris pour poursuivre ses études. « Caro, tu vis dans un 9m² et la salle de bain est sur le palier, comment peux-tu te plaire ? » Marie n'avait pas tord. Cette vie dans ce placard à balais n'était pas des plus joyeuses au départ, mais elle avait appris à aimer cette vie, à connaître ses voisins. Ils se serraient les coudes et souvent, leur couloir se transformait en salle à manger où ils papotaient avant de rejoindre leur trou à rat. « Je sais. Mais tu sais, c'est pas en Bretagne que je peux voir des concerts comme ici, aller à des expos, trouver une épicerie d'ouverte après vingt-deux heures. (...) C'est le pied ici. » « Tu serais pas entrain de dénigrer la Bretagne, là ? » demanda Marie en ricanant légèrement. Caroline ne prit même pas la peine de lui répondre. Elle était bretonne de cœur et parisienne d'adoption.
_______________________
« François Morel ? » « Présent ! » « Djibril... M'Ba... Ca se prononce comment en fait votre nom ? » Le professeur trouva immédiatement Djibril et ne le quitta pas des yeux. Pas étonnant, il était le seul garçon de couleur dans cette école huppée de Neuilly. « M'Bampassy, Monsieur. » Le professeur eut un rictus totalement dédaigneux. « Vous ne m'en voudrez pas si je vous appelle simplement Djibril. » Le sang du jeune sénégalais ne fit qu'un tour. Ce genre de propos, un brin raciste avouons-le, il les vivait au quotidien. Il avait espéré au moins, qu'en intégrant une université huppée, il gagnerait un minimum de respect. Son intelligence ne servait à rien, ici il n'était que le gars black qui est rentré dans l'école grâce à sa bourse d'étude.
_______________________

Citation :
Paris, ville de luxe, de splendeur, de lumière. Toi qui croit que la vie est toujours rose dans une ville aussi somptueuse, n'oublie pas tous ces gens qui font de Paris ce qu'elle est. Les filles à la mode la rendent fabuleuse, les mères célibataires la rendent courageuse, les touristes la rendent aventureuse, les gamins des quartiers pauvres la rendent plus joyeuse,... C'est la diversité des visages, des histoires, des identités qui rend Paris aussi merveilleuse.


sur une idée originale de doherty., rédigé par doherty pour moi je suis amoureux de paname.
Revenir en haut Aller en bas

CONTEXTE Ҩ sans lui, tu ne vas nulle part.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

+
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ҩ moi j'suis amoureux de paname. :: ∆ TOUT VIENT À POINT ... :: ∆ La bible du petit nouveau.-
Sauter vers: